Graines de paysans

Bientôt on vous présente les nouveaux : Magalie la pépiniériste, Hélène la bergère et David le maraîcher … en attendant voici encore Charlotte et Clément …

Charlotte: la polyvalence et l’autonomie avant tout

Des champs de maïs poitevins aux collines lotoises, il n’y a qu’un pas…mais des milliers de chemins que Charlotte a (presque) tous parcourus. Après un passage par l’école d’ingénieur agronome, elle s’en va par mont et par vaux, des Alpes Hautes Provence aux Pyrénées en passant par la Colombie, glâner des savoirs et partager des histoires. Fille de paysans, elle chérie plus que tout l’autonomie: faire soi-même, de la confiture à la vannerie et au macramé, du filage de la laine à la construction en paille. L’indépendance, oui, mais pas la solitude! Très vite Charlotte rêve de s’installer sur une ferme collective. Dès son arrivée à Bio, c’est l’emballement, car ici tout ce dont une touche-à-tout comme elle peut rêver: des champs, des brebis, un potager, des vergers. Cerise sur le gâteau, elle vient d’effectuer un stage sur la transmission agricole, qui lui a donné de précieuses clés afin d’aborder sereinement la reprise de la ferme de Clayrac. Ici, elle aimerait monter un atelier de transformation et implanter un petit verger diversifié…tout en participant au maraîchage, à la boulange et à l’élevage, selon les besoins du groupe. Qui à dit qu’être paysanne c’était monotone?

Clément: l’agriculture jusqu’au bout des doigts

Clément n’est pas du genre à mettre la charrue avant les bœufs. Et quand il se fixe un objectif, rien ne le fait dévier de son sillon. Du lycée agricole, à une école d’ingénieur agro, en passant par un IUT en agronomie, il moissonne des savoir partout où il peut. En parallèle, il roule sa bosse aux quatre coins de nos campagnes. Ici il castre du maïs, là il suit un troupeau de chèvre, ailleurs il travaille en maraîchage. Mais peu à peu, après une profonde rencontre en Géorgie, une idée fixe germe dans sa tête fertile: devenir paysan-boulanger. Au croisement entre le vivant et la matière. Du grain au pain, auprès d’agriculteurs ou dans sa petite cuisine, il tambouille, bidouille, se débrouille. Ainsi, quand il apprend que des amis paysans cherchent à transmettre une ferme dans le Lot, avec des champs de céréales, un moulin, un four, il est prêt. Ni une ni deux, il quitte son Pic Saint Loup natal pour venir s’installer à Bio. Là, il espère continuer les céréales et légumineuses, et valoriser la farine en pain. Avec lui, aucun doute, le meunier ne s’endormira pas de si tôt!

(Textes écrits par Lorène Lavocat)

3 réflexions au sujet de « Graines de paysans »

  1. Bravo, pour ce site esthétique et efficace. Nous avons eu le plaisir de gouter aux produits de la ferme et on en salive encore en voyant les photos. J’ai expérimenté l’usage des farines de grand épeautre, de petit épeautre, de panic en pâtisserie et en cuisine, ce n’est que du bonheur (pour les enfants aussi qui ne veulent plus de produits tout fait (pâtes à tarte en particulier). Je vous souhaite bon courage en espérant vous revoir bientôt. J’ai sollicité vos prochains visiteurs (de Montpellier) pour qu’ils me ramènent de la farine car mon stock s’épuise vite !
    A très bientôt j’espère et encore BRAVO !!!!
    Nathalie

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