Adrien : Passion troupeau depuis marmot
Déjà petiot, Adrien jouait « à l’agriculteur » quand d’autres préféraient les pompiers. La maison familiale du Pas-de-Calais tenait pourtant plus de la ménagerie (chèvre, chats, poules, chevaux) que de la ferme. Mais devenu étudiant, il se dirige d’abord vers une école d’ingénieur, avant de bifurquer très vite vers un DUT en génie civil. A ce moment, la bergerie semble lointaine, oubliée même. Sauf qu’à la faveur d’un dossier de fin d’étude sur la construction paille, Adrien se retrouve dans un éco-centre, au milieu des chèvres. La madeleine de Proust fait son effet immédiat. Il reprend un BPREA à Grenoble, puis une formation en transformation fromagère. Il enchaîne ensuite les postes d’ouvrier agricole et fromager dans différentes fermes. S’installer sur sa propre ferme ? Pourquoi pas, mais malgré l’envie, l’astreinte d’un troupeau à gérer seul repousse sans cesse cette date. Ce n’est qu’en arrivant dans le Lot en 2016 que se produit le déclic. D’abord parce que le boulot d’employé commence à lui peser. Ensuite parce qu’il croise la route de deux énergumènes en cours d’installation sur une ferme avec des brebis… mais qu’ils leur manque un éleveur ! La mayonnaise prend rapidement, et voilà notre Adrien embarqué loin de son Nord natal. Pas de problème ! En plus de l’élevage ovin, il espère bien fabriquer un peu de bière et faire frire des patates du potager !
Charlotte: la polyvalence et l’autonomie avant tout
Des champs de maïs poitevins aux collines lotoises, il n’y a qu’un pas…mais des milliers de chemins que Charlotte a (presque) tous parcourus. Après un passage par l’école d’ingénieur agronome, elle s’en va par mont et par vaux, des Alpes Hautes Provence aux Pyrénées en passant par la Colombie, glâner des savoirs et partager des histoires. Fille de paysans, elle chérie plus que tout l’autonomie: faire soi-même, de la confiture à la vannerie et au macramé, du filage de la laine à la construction en paille. L’indépendance, oui, mais pas la solitude! Très vite Charlotte rêve de s’installer sur une ferme collective. Dès son arrivée à Bio, c’est l’emballement, car ici tout ce dont une touche-à-tout comme elle peut rêver: des champs, des brebis, un potager, des vergers. Cerise sur le gâteau, elle vient d’effectuer un stage sur la transmission agricole, qui lui a donné de précieuses clés afin d’aborder sereinement la reprise de la ferme de Clayrac. Ici, elle aimerait monter un atelier de transformation et implanter un petit verger diversifié…tout en participant au maraîchage, à la boulange et à l’élevage, selon les besoins du groupe. Qui à dit qu’être paysanne c’était monotone?
Clément: l’agriculture jusqu’au bout des doigts
Clément n’est pas du genre à mettre la charrue avant les bœufs. Et quand il se fixe un objectif, rien ne le fait dévier de son sillon. Du lycée agricole, à une école d’ingénieur agro, en passant par un IUT en agronomie, il moissonne des savoir partout où il peut. En parallèle, il roule sa bosse aux quatre coins de nos campagnes. Ici il castre du maïs, là il suit un troupeau de chèvre, ailleurs il travaille en maraîchage. Mais peu à peu, après une profonde rencontre en Géorgie, une idée fixe germe dans sa tête fertile: devenir paysan-boulanger. Au croisement entre le vivant et la matière. Du grain au pain, auprès d’agriculteurs ou dans sa petite cuisine, il tambouille, bidouille, se débrouille. Ainsi, quand il apprend que des amis paysans cherchent à transmettre une ferme dans le Lot, avec des champs de céréales, un moulin, un four, il est prêt. Ni une ni deux, il quitte son Pic Saint Loup natal pour venir s’installer à Bio. Là, il espère continuer les céréales et légumineuses, et valoriser la farine en pain. Avec lui, aucun doute, le meunier ne s’endormira pas de si tôt!
(Textes écrits par Lorène Lavocat)
Des nouvelles d’Anaïs
La suite des aventures d’Anaïs c’est dans les Pyrénées, dans une ferme qui fabrique du fromage de vache et de brebis! Merci pour cette riche saison en ta compagnie!!
Et Charlotte la…. ?
la déesse, la boulangère, la sud américaine,
qu’est ce tu préfères,
Tom
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Bravo, pour ce site esthétique et efficace. Nous avons eu le plaisir de gouter aux produits de la ferme et on en salive encore en voyant les photos. J’ai expérimenté l’usage des farines de grand épeautre, de petit épeautre, de panic en pâtisserie et en cuisine, ce n’est que du bonheur (pour les enfants aussi qui ne veulent plus de produits tout fait (pâtes à tarte en particulier). Je vous souhaite bon courage en espérant vous revoir bientôt. J’ai sollicité vos prochains visiteurs (de Montpellier) pour qu’ils me ramènent de la farine car mon stock s’épuise vite !
A très bientôt j’espère et encore BRAVO !!!!
Nathalie
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C’est tellement chouette de vous lire!! Mettez des photos souvents s’il vous plait , on vous embrasse! ❤
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